Université, composantes et services
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« Nous formons des passeurs de langues et de culture »

Anne Bandry-Scubbi, doyenne de la nouvelle Faculté des langues entourée des deux vice-doyens Francesco d’Antonio (remplace Thierry Grass) et Mireille Marchal.

Pour commencer 2017, l’Université de Strasbourg voit naître la Faculté des langues. Fusion de trois entités préexistantes, elle a été construite dans l’idée de tirer le meilleur parti possible d’une activité foisonnante d’enseignement et de recherche autour des langues et cultures étrangères. Tour d’horizon avec Anne Bandry-Scubbi, doyenne de la faculté.

Quelle est l’histoire de la création de la Faculté des langues ?
Tout démarre en 2011, par le rapport d’Albert Hamm, ancien président de l’Université Marc-Bloch et lui-même linguiste. Son analyse fait ressortir la richesse de la formation et de la recherche en langues. Mais il pointe aussi les complexités et le manque de lisibilité liés à l’existence de deux facultés distinctes, Langues et cultures étrangères (LCE) et Langues et sciences humaines appliquées (LSHA), et de plusieurs entités de formation aux langues pour spécialistes d’autres disciplines (par exemple, anglais pour étudiant en physique)1. Il recommande alors de fusionner ces différentes structures au sein d’une Faculté des langues unique, pour fédérer cette belle énergie. Tout comme pour la fusion des universités strasbourgeoises, cela a pris un certain temps, car les structures en question avaient chacune des cultures et des pratiques différentes. Mais aujourd’hui, nous y sommes !

Présentez-nous la nouvelle Faculté des langues, issue de cette fusion.
C’est une faculté de 3 400 étudiants spécialistes et près de 20 000 qui étudient dans les structures de langues pour spécialistes d’autres disciplines. Une équipe de 44 personnels administratifs et techniques et de 200 enseignants et enseignants-chercheurs lui sont dédiés.
Pour définir au mieux notre mission, je dirais que nous formons des passeurs de langues et de culture. Car on n’étudie pas seulement les langues pour devenir locuteur compétent dans notre faculté, on apprend aussi à connaître de manière très approfondie les cultures étrangères. Notre offre de formation est exceptionnellement fournie : avec 28 langues, nous sommes probablement l’université française qui offre le plus grand choix.
Les débouchés sont nombreux. Ceux des métiers de l’enseignement primaire, secondaire ou supérieur, et d’autres plus en lien avec le monde de l’entreprise : traducteur, interprète, créateur de sites web multilingues… On peut souligner que dans tous nos parcours, les étudiants étudient au moins deux langues, et jusqu’à quatre. L’interculturalité est au cœur des cursus, particulièrement dans les formations centrées sur une région du monde (ensemble germanique, méditerranéen, oriental ou slave).

Vous êtes le premier doyen de cette nouvelle faculté : quelles seront vos objectifs et vos priorités ?
Avec mes deux vice-doyens2, notre objectif principal pour ce mandat est de réussir la fusion, c’est-à-dire que la Faculté des langues devienne une entité dans les faits. Nous allons par exemple réorganiser le service de scolarité de manière transversale, avec un niveau licence et un niveau master.
Par ailleurs, nous souhaitons restructurer nos relations internationales pour faciliter les séjours de nos étudiants à l’étranger, mieux accueillir ceux qui viennent chez nous notamment avec un meilleur encadrement en Français langue étrangère (FLE) et accroître la mobilité en général. Nous candidatons à l’Idex pour travailler sur cette question et tirer le meilleur parti possible de notre centaine d’accords avec des institutions étrangères.
Nous souhaitons aussi  promouvoir la création d’Eucor langues, en développant nos relations avec les différents départements de langues du Campus européen. Nous sommes très engagés dans Eucor-English, réseau d’une centaine de chercheurs anglicistes, et les liens sont solides aussi en études scandinaves et allemandes.
Nous avons également pour ambition d’aller de manière plus systématique vers le monde culturel et diplomatique, afin d’être encore plus en prise avec les différents pays et cultures.
Enfin, nous allons travailler notre visibilité : présence forte aux Journées portes ouvertes, nouveau site web, etc. Nous voulons donner l’envie de vivre les langues !

Recueilli par Caroline Laplane

1Les Lansad (Langues pour spécialistes d’autres disciplines) s’enseignent dans les Centres de ressources en langues (CRL), à Spiral, au Centre de ressources et d'apprentissage des langues (Cral) mais aussi dans des cours plus traditionnels (voir Apprendre les langues à l’Université de  Strasbourg).
2Thierry Grass (actuellement en congé pour recherches et remplacé par Francesco d’Antonio) et Mireille Marchal.

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Vos appareils et réseaux informatiques entre les mains expertes de treize « proximen »

Un téléphone fixe à installer ? Une imprimante récalcitrante ? Un smartphone à paramétrer ? Une salle de ressources informatiques bloquée ? Pour tous ces besoins, l’un des membres de l’équipe d’informaticiens assistants de proximité* de la Direction informatique (DI) peut vous aider. Connexion à leur quotidien.

Au deuxième étage du Portique, l’équipe de treize « proximen » – leur surnom inter-DI – est prête à intervenir pour tous types de problèmes avec les appareils informatiques qui nous entourent, chez des utilisateurs pas toujours patients.
« Écrans, unités centrales, téléphones fixes et portables, vidéoprojecteurs, imprimantes, tablettes : c’est notre quotidien », liste Amar Zerig, l’un des « petits jeunes » de l’équipe. Plus précisément, la responsabilité de ces assistants de proximité commence là où s’arrête celle des employés du support, qui vous dépannent par téléphone, au 54321. « Tout ce qui sort de notre périmètre est ensuite pris en charge par les autres pôles de la Direction informatique », complète Rémy Esberard.

« De la secrétaire au président, on côtoie tout le monde ! »

La moitié de leurs interventions peuvent être réalisées du bureau à l’aide d’un outil de prise de contrôle à distance. Le reste du temps, essentiellement sur l’Esplanade et le campus historique, ils se déplacent en voiture, en voiture électrique, à vélo ou surtout à pied, en fonction du matériel à déplacer et de la distance à parcourir. « Mais pour certains problèmes spécifiques ou en l’absence de nos relais, les correspondants informatiques, on peut être amenés à se déplacer sur les campus plus éloignés », précise Philippe Evrard, l’un des derniers à avoir rejoint l'équipe, en octobre.
Nombreux sont ceux à afficher une expérience de plusieurs années dans la maison. « Notre bonne connaissance de l’université et de ceux qui y travaillent est un atout », estime Marc Velcin. « De la secrétaire au président, des enseignants aux étudiants en passant par le personnel technique ou celui de santé, on côtoie tout le monde : une vraie richesse ! », apprécie Franck Lefèvre.
Au-delà de la polyvalence affichée de l’équipe, certains ont dû se spécialiser : Abdelghani El Kadaoui s’occupe de conseiller composantes et services avant leurs achats, et Yves-Marie Biersohn gère près de 500 téléphones portables et smartphones professionnels que compte l’université.
Et quand aucun dépannage ou installation n’est au programme – ce qui arrive rarement ? « On fait de la veille et on se forme, car le matériel avec lequel on travaille évolue très vite ! » Certains d’entre eux sont formateurs dans le cadre de la formation continue des personnels. Laurence Wilhelm, de son côté, même si elle est la seule femme de l’équipe, apprécie travailler dans ce milieu masculin, « plus franc et plus direct, et où l’humour n’est jamais absent ! »

Quelques chiffres…
Environ 4 000 demandes de services ou incidents résolus par l'équipe sur une année
Environ 500 nouveaux matériels installés en 2016
L'équipe gère et maintient 95 salles de ressources informatiques

Lire les précédents épisodes de la série consacrée aux métiers du numérique à l'université :

E. C.

* Rattachée au pôle Proxi au sein du département Relation avec les utilisateurs de la Direction informatique. Les trois autres pôles étant : Infrastructures, Services métiers, Architecture et sécurité.

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Fermeture festive pour la bibliothèque universitaire Blaise-Pascal

Une petite fête a réuni, jeudi 26 janvier, personnels et utilisateurs de la bibliothèque Blaise-Pascal. Les portes de cette institution universitaire strasbourgeoise sont désormais définitivement fermées, pour laisser place au Studium, dans trois ans.

Ce n’est pas sans nostalgie que les habitués de la « BUBP » se sont rassemblés au premier étage pour une fête d’adieu, jeudi 26 janvier. « Adieu Blaise », c’était d’ailleurs le mot d’ordre de la soirée. Improvisation en costumes anciens de bibliothécaires entourés de matériel d'époque, projection de photographies, mur d’expression ont émaillé la soirée, dans la bonne humeur.
Michel Deneken, président de l’université ; Martine Gemmerlé, directrice du Service commun de la documentation ; Frédéric Dehan, directeur général des services ou encore Yves Larmet, vice-président Patrimoine, ont tour à tour insisté sur l'importance du rôle des bibliothèques dans la vie de l'université et sur l'implication des personnels et leur mobilisation pour une transition réussie vers une bibliothèque nouvelle génération. Alain Colas, administrateur de la Bibliothèque nationale et universitaire (BNU), était présent.
Les collections provisoires de sciences sont désormais accessibles à la bibliothèque U2-U3.

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Le Service prévention sécurité environnement (SPSE), de Blaise-Pascal à l’Institut Le Bel

Le Service prévention sécurité environnement (SPSE) a déménagé fin décembre 2016 et se trouve désormais au rez-de-chaussée de l'Institut Le Bel. L'entrée du service se trouve dans le bâtiment haut côté sud, porte 010H.

Suite à la fermeture de la bibliothèque Blaise-Pascal, remplacée par le Studium à l’horizon 2019, le Service prévention sécurité environnement (SPSE), dirigé par Claude Geist, a quitté fin décembre 2016 le sous-sol de l’ancienne bibliothèque, boulevard de la Victoire. Ses onze membres ont rejoint le rez-de-chaussée de l’Institut Le Bel.
Le SPSE est chargé de la prévention des risques liés aux activités de l’Université de Strasbourg (risque chimique, biologique, physique...), à la prévention du risque incendie et à la protection de l'environnement.

Axel Weible (stagiaire)

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Internet des objets connectés : Télécom physique Strasbourg en première ligne

L'école d’ingénieurs, qui forme des ingénieurs recherche et développement, vient de conclure un partenariat dans le domaine de l’Internet des objets (IOT) avec Digora, entreprise de services du numérique spécialiste de la gestion et de la valorisation des données.

Les futurs ingénieurs de la filière Réseaux et télécommunications - Infrastructures numériques et objets communicants de Télécom PS pourront travailler sur plusieurs projets au sein de l’école ou chez Digora, dans le cadre de son projet Digora 4.0.

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« Réussir ses achats grâce au Département des achats et des marchés »

Équipements scientifiques, fournitures audiovisuelles, informatiques et de bureau, téléphonie, location de fontaines à eau, traitement des déchets… Derrière ces besoins de la vie quotidienne se cache souvent le Département des achats et des marchés (DAM). Régis Rohr, son responsable, nous en dit plus sur son fonctionnement et ses évolutions.

Pour les besoins « récurrents »
« Le Département des achats et des marchés (DAM) a en charge les besoins « récurrents » de biens et services à l’université : nettoyage, fournitures de bureau, informatique, déplacements, travaux d’impression, équipements et consommables scientifiques… On dénombrait une centaine de procédures d’achat lancées en 2015, sachant que certaines d’entre elles sont menées par la Direction du patrimoine immobilier, pour la maintenance et la construction des bâtiments. »

Anticipation
« J’ai un besoin d’achat à l’université : comment je procède ? Je vérifie sur Info-achat* si l’université a déjà conclu un marché pour ce type de besoin. Si ce n’est pas le cas, je suis libre de travailler sur devis ou catalogue, si mon achat est inférieur à 25 000 € HT. Entre 25 000 et 90 000 € HT, je procède à une publicité sur le site de l’université. Au-delà de 90 000 € HT, les contrats sont signés par le président de l’université et passent systématiquement par notre service. Nous sensibilisons souvent les directeurs de laboratoires et les chercheurs au fait de bien anticiper leurs besoins d’équipement : une procédure peut durer jusqu’à six mois, de la publication à la signature, du fait de délais incompressibles. »

Au-delà du simple encadrement juridique
« Dans les années 2000, l’accent était clairement mis sur les aspects juridiques dans les DAM des universités. Du chemin a été parcouru depuis. À l’Unistra, nous ne sommes pas rattachés au Service des affaires juridiques, mais à la Direction des finances. Ce n’est pas anodin. Notre service, composé de douze personnes, réparties entre secrétariat, pôle Marché (rédaction des contrats) et pôle Achats, travaille en étroite collaboration avec le Département du budget et de l’exécution budgétaire. L’encadrement juridique n’est qu’une partie de notre travail. Il y a aussi toute une activité de sourcing (recherche de fournisseurs potentiels), d’étude des besoins et d’accompagnement, d’animation de notre réseau de fournisseurs mais également des acheteurs internes… »

Pas que le critère prix
« Quand on me dit "Je peux avoir un portable beaucoup moins cher pendant les soldes à l’hypermarché qu’en passant par le marché", je réponds : "D’accord, mais avec quel niveau de capacité, quel service après-vente, quelle garantie d’avoir un interlocuteur unique tout au long de la procédure, capable  d’apporter un conseil personnalisé et une réponse à l’ensemble des besoins de nos services tout au long de l’année ?» C’est pour cette raison que le prix n’est pas le seul critère pour le choix d’un marché. Enfin, la Charte pour un achat public raisonné, mise en place en 2014, recense les principales règles, bonnes pratiques et recommandations à mettre en œuvre par les services, composantes et laboratoires.

Injonctions contradictoires
« En raison de l’actuelle refonte du Code des marchés publics, nous travaillons aujourd’hui à partir de deux textes, une ordonnance de 2015 et un décret de 2016. La politique des achats de l’État y a apporté sa marque, nous demandant de rationaliser et massifier les achats tout en favorisant le soutien aux PME, de poursuivre des objectifs de développement durable et social, de soutenir l’innovation. Nous sommes parfois tiraillés entre toutes ces injonctions. »

Centrales d’achats et groupements de commande
« Afin d’optimiser ses dépenses, l’université travaille pour une vingtaine de marchés en groupements de commande, en association avec nos partenaires du contrat de site ou d’autres universités. La durée classique de ces marchés est d’un an, renouvelable trois fois. Dans d’autres cas, des commandes sont passées auprès de centrales d’achat, à l’instar de l’Ugap. »

Responsabilité sociétale
« Il est possible pour l’université de faire valoir sa mission de service public et sa responsabilité sociétale à travers certains contrats. Ainsi, des marchés comme le nettoyage des espaces extérieurs, de sécurité ou de support informatique disposent de clauses dévolues à l’embauche de personnes éloignées de l’emploi ou de jeunes en décrochage scolaire. Un dispositif qui a fait ses preuves ! »

Recueilli par E. C.

*Espace de consultation de l’ensemble des documents et procédures relatives aux achats et marchés de l’université. Accès via la rubrique Gestion sur l’ENT.

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Le projet « Tridiag–nouveaux outils diagnostiques en transplantation » est lancé

Le projet « Tridiag–nouveaux outils diagnostiques en transplantation » a été officiellement lancé mardi 17 janvier, à l’occasion de la première réunion de consortium des partenaires de ce projet transfrontalier franco-germano-suisse.

L’événement, qui avait lieu à la Faculté de médecine de l’Université de Strasbourg, a rassemblé près de 60 personnes, venues s’informer et échanger sur les recherches actuelles dans le domaine de la transplantation d’organes et de cellules souches hématopoïétiques.
Le projet Tridiag, coordonné par Seiamak Bahram, réunit des scientifiques de l’Université de Strasbourg et des hôpitaux universitaires de Fribourg, Heidelberg, Mainz et Bâle. Il est cofinancé par l’Union européenne dans le cadre du programme Interreg V Rhin supérieur, ainsi que par la Confédération suisse et les cantons d’Argovie, de Bâle-Ville et de Bâle-Campagne.
Ce  projet vise à développer de nouveaux outils diagnostiques en transplantation basés sur les molécules d’histocompatibilité MIC. Il marque la naissance d’une collaboration active entre des laboratoires de pointe du Rhin supérieur dans le domaine de la transplantation.

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Une convention entre l'IUT Robert-Schuman et l'Union des conseils en communication

Le 23 janvier, l'IUT Robert-Schuman a accueilli les représentants de l'Union des conseils en communication (UCC) Grand Est pour la signature d'une convention de partenariat permettant de développer de multiples axes de coopération avec l'équipe pédagogique et les étudiants du département Information-Communication.

L'UCC Grand Est regroupe les professionnels des métiers de conseil en communication (internet, événementiel, relations presse et relations publiques...). La convention a été signée officiellement le 23 janvier à l'IUT Robert-Schuman par Daniel Reyt, président de l'UCC Grand Est, Franz Lüthi, chef du département Information-Communication et Bernard Lickel, directeur de l'IUT (photo).
Ce partenariat a été mis en place afin de marquer la volonté commune de collaborer pour une meilleure insertion des étudiants dans la vie professionnelle. Il porte notamment sur des aspects pédagogiques (stages, emplois, projets tutorés, participation aux jurys d'admission, vacations...), l'organisation d'événements communs, des actions de parrainage et la promotion des formations et de leur aspect professionnalisant, en lien avec les besoins des agences de communication.

  • Pour tout renseignement : Brigitte Simon, chargée de mission pôle Relations partenaires ; Franz Lüthi, chef du département Information-Communication de l'IUT

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Réunions institutionnelles : calendrier 2017

 Janvier Février
Conseil académique
14 h - Mardi
 /  /
Congrès
14 h - Mardi
 17 /
Conseil d'administration - CA
14 h - Mardi
 31 28
Commission de la formation et de la vie universitaire - CFVU
14 h - Mardi
 24 14
Commission de la recherche - CR
14 h 30 - Mercredi
 25 /
Conférence des directeurs de composantes
14 h 30 - Mardi
 10 /
Conférence des directeurs des unités de recherche
10 h - Vendredi
 / 10
Réunion des responsables administratifs de composantes et des chefs de services centraux
9 h - Lundi
 16 /
Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail
14 h - Lundi
 / /
Comité technique d'établissement
8 h 30 - Jeudi
 / 9

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Liens vers les lettres électroniques utiles