TDO crew : derrière cet acronyme mystérieux se cache un petit groupe de passionnés de tricking. Rencontre avec quatre de ses membres, passés maîtres dans l’art de maîtriser les techniques de ce dérivé artistique et acrobatique d’arts martiaux.
Pantalons amples et tee-shirts sombres, chacun est en place. Alors que Julien Cayla et Stéphane Oberlé font siffler leurs nunchakus, Thibault Gassmann manie avec force et précision ses katanas d’entraînement, tandis que Jérémy Fellrath exécute d’impressionnantes acrobaties. Le tout dans un enchaînement chorégraphique savamment équilibré.
Ils ont entre 24 et 27 ans et depuis qu’ils ont fondé ensemble TDO crew, voici six ans, leurs vies ont changé. Une troisième place par équipe en kata artistique aux World unity games, championnat du monde d'arts martiaux artistiques. Deux titres de vice-champion du monde et de vice-champion d’Europe en nunchaku artistique et de gagnant du challenge Bruce-Lee lors du festival des arts martiaux – une référence – pour Stéphane Oberlé. La participation à des stages et des spectacles jusqu’en Guyane ou au Gabon pour Thibault Gassmann, à qui une équipe de tournage d’une websérie vient de faire appel pour une chorégraphie. Le cadet de la troupe, qui est encore étudiant en marketing en alternance à l’EM Strasbourg, voit aussi des portes professionnelles s’ouvrir du côté de la cascade, pour le spectacle et le cinéma.
Influence du kung fu, du taekwondo, du breakdance, du jongle…
Tout commence en 2011. Tous étudiants à l’Université de Strasbourg, dans différentes disciplines, leur passion commune pour les arts martiaux les réunit. « Karaté, kung fu, jujitsu, taekwondo : on a tous pratiqué l’une ou l’autre de ces disciplines, explique Jérémy Fellrath. Sans oublier les arts du cirque, acrobatie et jonglage en particulier. » Ces différentes influences se retrouvent aujourd’hui dans les chorégraphies qu’ils imaginent, mâtinées de gymnastique acrobatique et de figures de breakdance. A l’époque, ils se retrouvent aux cours du Suaps, s’entraînent comme ils peuvent… et réalisent des vidéos avec pour toile de fond la Faculté de droit ou l’IBMC ! A la manière d’une chorégraphie dont ils ont le secret, tout s’enchaîne très vite. « L’une de ces vidéos a fait le buzz : 200 000 vues en quelques jours. On a commencé à faire appel à nous pour des spectacles au Parlement européen, au Zénith de Strasbourg pour de petites interventions lors des matches de la SIG, et jusqu’à Paris Bercy… », s’émerveillent-il encore.
Place à l’imagination
Même si chacun prend à un moment ou un autre des directions différentes pour ses études – deux membres du TDO crew, étudiants, sont actuellement à l’étranger en échange – ils finissent toujours par se retrouver autour de leur passion commune. « Ces expériences, personnelles et professionnelles, on en fait profiter les autres », apprécie Julien, qui après un master d’administration économique et sociale travaille au cabinet du préfet d’Alsace. Ses connaissances en droit sont un atout pour TDO crew, que les membres ont choisi de monter en association. Les études de communication que Jérémy a poursuivies aux Etats-Unis après sa licence en langues étrangères appliquées lui permettent d’assurer les relations presse de TDO crew et de faire vivre le site internet du collectif.
Tout ce qu’ils ont appris « au petit bonheur, en regardant des vidéos sur internet », ce noyau dur d’une dizaine de passionnés a aujourd’hui envie de le transmettre. Cela passe par l’organisation de cours et de stages, l’investissement dans des associations sportives. Toujours en mouvement, souvent en déplacement à Paris ou ailleurs en France et à l’étranger, pour des compétitions ou d’autres événements.
Mais au fait, que signifie le « TDO » de leur blason, fièrement affiché sur leurs tee-shirts ? « C’est parti d’une boutade et c’est resté. Chacun imagine ce qu’il veut derrière ces trois lettres. Aujourd’hui nos moyens de développer le tricking et les arts martiaux artistiques, encore émergents en France, à la différence des Etats-Unis ou du Royaume-Uni, passe par des stages, des compétitions. Demain, ce sera peut-être la création d’une école, d’une fédération… » Une belle histoire en mouvement.
Elsa Collobert
Quatre membres de TDO crew en action
Cette année, le Forum européen de bioéthique s’intéresse au transhumanisme, à l’humain et au post-humain. Avec l’essor des biotechnologies, de la médecine et des nouvelles technologies en général, l’homme se transforme sous nos yeux, physiquement, matériellement… Parmi les nombreux thèmes abordés, il sera question des prothèses qui réparent l’homme ou qui « l’augmentent ». Valentine Gourinat, doctorante en éthique à la fois à l’Université de Strasbourg et à l'Université de Lausanne, apportera sa vision tranchée sur cette question.
L’homme qui valait trois milliards ou, plus récemment, Robocop, sont deux héros cyborgs qui relèvent de la science-fiction mais qui, dans l’imaginaire collectif aujourd’hui, pourraient bien devenir réalité. À travers les médias, la société « rêve » l’homme augmenté, « un homme qui pourrait dépasser les limites de la condition humaine actuelle grâce aux transformations physiques issues des nouvelles technologies, détournées de leur usage thérapeutique à des fins amélioratives », comme le définit Valentine Gourinat (photo). Dans le cadre de son travail de thèse, la jeune chercheuse s’interroge sur l’impact de ces représentations sur le milieu du handicap, et en particulier sur les personnes amputées appareillées avec une prothèse.
La société « rêve » l'homme augmenté, la réalité est toute autre
« Dès le début de mes études, d’abord en philosophie, je me suis intéressée à l’image du corps, au schéma corporel. Dans le cadre de mon master recherche en éthique, j’ai voulu comprendre comment des personnes avec une prothèse se reconstruisaient, comment ils percevaient cette situation et comment cela était perçu en retour », détaille Valentine. Son premier stage de terrain au Centre de réadaptation Clémenceau joue le rôle de déclic. Il la pousse à approfondir sa réflexion, à travers une thèse. « Ce que j’ai pu observer et entendre au cours de mes échanges avec les patients était en complet décalage avec l’image véhiculée par les médias, voire le discours scientifique. »
Premier constat : on est bien loin encore de la notion d’homme augmenté. Si les personnes handicapées appareillées avec une prothèse voient leur vie améliorée, leurs capacités physiques n’en restent pas moins diminuées. La mobilité est retrouvée au prix de nombreux efforts, d’un séjour en réadaptation souvent long et douloureux. La prothèse reste un élément externe qui doit s’adapter au corps du patient, sur une zone sensible.
Un impact parfois négatif sur les parcours de soins
Autre constat mis en exergue par Valentine : « Les représentations véhiculées par les médias et le discours scientifique ont des conséquences sur les parcours de soins et les solutions thérapeutiques qui peuvent être proposés aux patients ou choisis par ces derniers. Elles ont aussi un impact sur leurs relations avec l’extérieur et leur entourage et peuvent paradoxalement être vecteurs de discriminations ».
Tout l’enjeu des travaux de recherche de Valentine est donc de comprendre les raisons de ce décalage entre réalité et perceptions au travers d’une analyse détaillée de la façon dont les médias et les scientifiques traitent du sujet. Et pourquoi pas réussir à moduler les représentations ainsi véhiculées. L’objectif de cette jeune chercheuse passionnée est clair : remettre la question des soins et les besoins du patient au premier plan !
Anne-Isabelle Bischoff
Inauguré le 17 janvier, le collège doctoral « Communiquer dans un contexte plurilingue et pluriculturel » fait suite à l’appel d’offres de l’Université franco-allemande (UFA) consacré au développement de formations doctorales structurées conjointes.
Ce collège doctoral, accueilli à l’École supérieure du professorat et de l’éducation (Espé) de l’Université de Strasbourg, constitue une étape supplémentaire dans la coopération transfrontalière des établissements d’enseignement supérieur du Rhin supérieur. « Cette création est une continuité. Nous travaillons depuis plus de quinze ans avec les structures partenaires, explique Anémone Geiger-Jaillet, professeure à l’Université de Strasbourg* à l’initiative de ce projet. D’abord avec le réseau des établissements de formation des enseignants du Rhin supérieur CoLingua, puis par la création d’un master commun Formation trinationale plurilingue, de 2008 à 2014, ou encore par le biais de différents programmes de recherche Interreg. » Depuis le 1er janvier 2017, cette structure offre la possibilité à des doctorants de réaliser leur thèse dans un contexte transfrontalier.
Une équipe interculturelle et transdisciplinaire
Le collège accueille ses six premiers doctorants. Les financements, acquis pour une durée de quatre ans jusqu’en 2020, permettront d’accueillir une quinzaine de doctorants, prioritairement en co-tutelle et de leur faire bénéficier de bourses pendant leur séjour de recherche chez les partenaires. Car il s’agit bien pour ces doctorants, via leur sujet de thèse, de croiser les regards au travers des frontières comme des disciplines. « Les profils des différents enseignants-chercheurs encadrant permettent d’aborder les problématiques au travers de la didactique des disciplines, de l’anthropologie, de la communication ou encore de la linguistique, le tout avec un dénominateur commun : l’interculturalité », ajoute Anémone Geiger-Jaillet.
Un regard transfrontalier de médiation culturelle
Ce projet déposé et présenté par Anémone Geiger-Jaillet (Espé/Lilpa*), lie l’Université de Strasbourg à l’École supérieure de pédagogie de Karlsruhe (Institut für Mehrsprachigkeit, Gérald Schlemminger) et à l’Université de Koblenz-Landau, Campus Landau (Institut für fremdsprachliche Philologien, Jacqueline Breugnot). Un pays tiers – la Suisse – est impliqué en la personne de Giuseppe Manno et de son institution, l’Université de Bâle (Institut für Bildungswissenschaften) en lien avec la Haute école pédagogique de la Haute école spécialisée de la Suisse du Nord-Ouest.
« Les doctorants bénéficient ainsi d’un regard transfrontalier de médiation culturelle et d’un regard critique sur différentes méthodologies ; indéniablement des atouts dans ce paysage de la recherche du Rhin supérieur », conclue Anémone Geiger-Jaillet.
Frédéric Zinck
* Laboratoire Linguistique, langues, parole (EA 1339), équipe GEPE (Groupe d’études sur le plurilinguisme européen)Le Service relations alumni vous propose, dans la soirée du mercredi 8 février, un spectacle de Marie-Charlotte Morin, docteure de l'Université de Strasbourg (Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire - IGBMC), gagnante de Ma Thèse en 180 secondes en 2014. Une pièce de vulgarisation scientifique de la théorie de Darwin qui s’annonce instructive et joyeuse.
Vous vous souvenez peut-être de son nom. C’est sûrement parce qu’elle a brillé lors du concours Ma thèse en 180 secondes, en 2014. Aujourd’hui, Marie-Charlotte Morin excelle par ses talents de comédienne. Le Service relations alumni lui a donc proposé de venir présenter son spectacle de vulgarisation scientifique Tout le monde descend dans son université. Une occasion pour elle de retrouver ses anciens camarades et de revenir quelques années en arrière, lorsqu’elle étudiait encore à l’Université de Strasbourg. Compréhensible, ce spectacle confirme l’aisance à l’oral de l’alumni qui jongle entre humour, justesse et dérision pour expliquer simplement et gaiement la théorie de Darwin à son public. Vu le tact et la personnalité de notre biologiste, tous les éléments semblent réunis pour passer une soirée agréable et chaleureuse.
Axel Weible (stagiaire)
L'application Electra est ouverte jusqu'au jeudi 16 février 2017 (16 h). Il est recommandé de procéder dès que possible à l’enregistrement du dossier de candidature.
Sont concernés tous les candidats à un avancement de grade, y compris ceux ayant opté pour la procédure spécifique. Rappel des conditions de promouvabilité (situation appréciée à la date du 31 décembre 2017) :
- les maîtres de conférences (MCF)
Seuls peuvent être promus à la hors classe les MCF parvenus au septième échelon de la classe normale et ayant accompli au moins cinq ans de services en qualité de MCF.
- les professeurs des universités (PR)
Tous les PR de deuxième classe sont promouvables à la première classe, quelle que soit leur ancienneté dans le grade.
Seuls peuvent être promus au premier échelon de la classe exceptionnelle les PR de première classe qui justifient d’au moins 18 mois d’ancienneté dans celle-ci.
Seuls peuvent être promus au deuxième échelon de la classe exceptionnelle les PR justifiant d’au moins 18 mois d’ancienneté dans le premier échelon de cette classe.
Peuvent être promus au corps des professeurs agrégés, les professeurs certifiés, d’EPS et de lycée professionnel en position d'activité au 31 décembre 2016 ou en position de détachement, âgés de 40 ans au moins au 1er octobre 2017 et justifiant à cette même date de dix années de services effectifs d’enseignement, dont cinq dans leur grade.
Les enseignants concernés doivent faire acte de candidature sur l’application I-prof (rubrique Les services) du 3 au 27 janvier 2017.
Tableau d’avancement à la hors classe des professeurs agrégés : peuvent être promus au grade de professeur agrégé hors classe, les professeurs agrégés de classe normale ayant atteint le septième échelon de la classe normale au 31 août 2017 en position d’activité, mis à disposition d'un autre organisme ou en position de détachement.
Tableaux d’avancement à la hors classe des professeurs certifiés, des PLP, des professeurs d’EPS et des CPE : peuvent accéder à la hors classe de leur corps tous les agents de la classe normale ayant atteint au moins le septième échelon de la classe normale au 31 août 2017 y compris ceux qui sont stagiaires dans un autre corps, en activité, mis à disposition ou en détachement.
Les enseignants doivent, tout au long de l’année, enrichir leur CV par des données qualitatives les concernant. Les éléments saisis dans I-prof seront pris en compte.
- Pour les professeurs agrégés : jusqu'au 22 janvier 2017
- Pour les professeurs certifiés, PLP, professeurs d’EPS et CPE : jusqu'au 12 mars 2017
Les opérations relatives à la mobilité inter-académique des adjoints administratifs de l’Éducation nationale (ADJAENES), adjoints techniques de recherche et de formation (ATRF), assistant(e)s de service social et infirmièr(e)s de l’Éducation nationale ont commencé le 5 janvier 2017.
Ce mouvement inter-académique concerne aussi, à partir de cette année, les agents adjoints techniques de recherche et de formation (ATRF)-personnels titulaires.
Les agents faisant partie des corps cités ci-dessus et souhaitant demander une mutation inter-académique devront procéder de la manière suivante :
1. Pré-demande de mutation : entre le 5 janvier et 2 février 2017 (date de fermeture nationale)
Les agents désireux de quitter l’académie par voie de mutation devront se pré-inscrire par le biais de l’application Amia. Cette préinscription permet de sélectionner les académies souhaitées. Le nombre de vœux est limité à trois académies.
Les agents ayant fait une pré-inscription sont invités à en informer le bureau des carrières de la DRH de l'université, par envoi d'un courriel.
2. Saisie des vœux
Les agents dont la pré-inscription aura été enregistrée dans la (les) académie(s) où ils souhaitent être mutés devront se reconnecter sur l’application Amia afin de participer aux opérations du mouvement intra-académique de chaque académie sollicitée.
Attention : les dates d’ouverture et de fermeture de l’application sont propres à chaque académie. Les agents ayant fait une préinscription sont invités à se reconnecter sur Amia à partir de la mi-mars 2017, pour prendre connaissance des dates officielles de saisie des vœux en fonction de chaque académie sollicitée.
Comme chaque année, une réunion d'information visant à présenter le cadre réglementaire, les épreuves des concours Ingénieurs et personnels techniques de recherche et de formation (ITRF) ainsi que l'accompagnement proposé par l'Unistra est organisée.
Une date à retenir :
- réunion de présentation des concours ITRF, jeudi 2 février 2017, de 14 h à 16 h 30, dans l'amphithéâtre Alain-Beretz (ancienne salle des thèses) du Nouveau Patio. Tous les agents souhaitant s'inscrire à un concours ITRF, n'ayant jamais assisté à une telle présentation, y sont cordialement invités.
Une liste d'émargement sera mise à disposition des participants.
La campagne Validation des acquis de l'expérience (VAE) pour le premier semestre 2017 est lancée.
Les dossiers de demande de financement du coût de l'accompagnement VAE sont à déposer au plus tard le 15 juin 2017 auprès du Bureau de la formation continue (la fiche de financement est jointe à la circulaire d'information). Une réunion d'information sur ce dispositif se déroulera vendredi 27 janvier 2017, de 10 h à 12 h, dans l'amphithéâtre du Collège doctoral européen.
La campagne relative au compte-épargne temps (CET) au titre de l’année universitaire 2015-2016 lancée par la Direction des ressources humaines (DRH) en novembre se poursuit avec l'alimentation des CET.
La campagne relative au compte-épargne temps (CET) au titre de l’année universitaire 2015-2016 se poursuit selon le calendrier suivant :
Ces opérations seront effectuées par les personnels via l’ENT, onglet Mon dossier - Mon compte épargne-temps.
Tous les points clefs concernant le compte épargne-temps sont synthétisés dans un document disponible via l'ENT onglet Vie de l'université - Fonctionnement/services/projets - Domaine de gestion des ressources - Direction des ressources humaines - Nos services et ressources - Conditions de travail - Compte épargne-temps.
La saison du ski bat son plein, y compris au Spacs. Le Service pour la promotion de l'action sociale vous informe qu'il reste des places pour plusieurs de ses séjours.
Séjour dans les Dolomites pour les enfants (18 au 24 février 2017), sortie d'une journée en Suisse à Flumserberg (samedi 28 janvier) :des places sont encore disponibles. Et les inscriptions pour le séjour familial à Val Thorens (15 au 22 avril 2017, congés de Pâques) sont ouvertes.
Vous avez toujours voulu voir à quoi ressemblent les collections du Musée de sismologie, dans le jardin de l'université ?
C'est le moment le profiter des visites guidées gratuites organisées par le Service pour la promotion de l'action sociale (Spacs) : mardi 7 et jeudi 9 février, de 12 h 30 à 13 h 30, pour le Musée de sismologie.
Envoyez votre info à medias@unistra.fr avant le mardi 7 février midi pour une parution le vendredi 10 février 2017. Consultez les dates des prochains numéros.